Avertissement: Consultez obligatoirement votre médecin traitant en matière de santé.
Auteur: Cathy Maillot (Ostéopathe DO spécialisé dans l'accompagnement des femmes enceintes)
Sommaire
L’accouchement est une épreuve redoutée généralement par les femmes.
Même si au bout, on vit ce moment magique où la maman peut enfin tenir dans ses bras ce petit être tant attendu depuis des mois, ce sont néanmoins des instants où la mère doit faire preuve de force et de détermination.
Accoucher dans l’eau est une technique qui intéresse plusieurs femmes.
Cet article vous présente un guide complet sur l’accouchement dans l’eau.
Quels en sont les points forts et surtout comment se préparer si on opte pour cette alternative ?
Accoucher dans l’eau, comment ça se passe ?
L’accouchement dans l’eau se passe généralement dans une baignoire.
On prend bien soin de maintenir la température à 37 °C et la maman s’y installe lorsqu’elle atteint un niveau où les contractions sont les plus intenses.
Tout se passe comme dans un accouchement normal, la maman bénéficie d’un suivi par un personnel adéquat.
On peut penser que le bébé pourrait se noyer à la sortie.
Mais cela n’est pas le cas, car il faut un contact des poumons avec l’air pour activer la respiration normale du bébé.
La maman peut tout de même choisir de sortir de l’eau au moment de la sortie du bébé, ce qui n’est pas le cas au moment de la sortie du placenta où elle devra sortir de l’eau.
On recourt à l’accouchement classique en cas de difficultés.
Les bienfaits pour la maman et le bébé
Le contact avec l’eau produit chez la maman une sensation de bien-être.
Ce milieu lui permet de se relaxer au mieux.
L’eau intervient aussi pour diminuer les spasmes, ce qui entraîne une diminution de la douleur.
Le travail est accéléré, alors que l’eau agit pour détendre les tissus.
Le risque d’épisiotomie est réduit jusqu’à 10 % dans le cas de l’accouchement dans l’eau.
L’atmosphère est différente de celle de l’hôpital, avec plus d’intimité et surtout de sérénité.
Le bébé fait son entrée toute en douceur dans un milieu similaire à celui qu’il vient de quitter dans le ventre de sa mère.
Après ses longs mois dans le liquide amniotique, cet environnement ne constitue pas un grand changement pour lui.
Il peut aussi plus rapidement se retrouver dans un contact physique avec sa mère.
Il faut penser à s’y préparer
En toutes choses, une préparation est importante, surtout en la matière où deux vies sont engagées.
Il faut bien évidemment en discuter au prime abord avec son médecin qui pourra évaluer si cette alternative est faisable pour le cas.
Dans le cas où l’accouchement dans l’eau est possible, une préparation est nécessaire.
Elle se fait généralement dans une piscine, sous le suivi d’une sage-femme.
La maman pourra apprendre à se relaxer dans l’eau, bien gérer sa respiration, et travailler certains muscles qui seront sollicités, notamment ceux du dos, des bras et des jambes.
Quels sont les contre-indications ?
Il y a des cas où l’accouchement dans l’eau est contre-indiqué.
Il s’agit notamment de certaines maladies comme l’hypertension artérielle, le placenta praevia, etc. chez la maman.
Une naissance prématurée ne peut pas non plus être faite dans l’eau.
Des cas d’anomalies détectées chez l’enfant sont aussi des contre-indications.
La maman doit donc veiller à se faire suivre par un spécialiste afin que ce moment soit en fin de compte le plus beau de sa vie.
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